TROC SOLIDAIRE
Blog sur le partage de connaissances et des expériences en lien avec la solidarité ... Christophe EVEN
jeudi 27 août 2020
jeudi 23 janvier 2020
dimanche 19 janvier 2020
LONGUE VIE AUX OBJETS
« Acheter d’occasion, c’est risqué », « réparer, c’est compliqué
», « le troc, c’est dépassé » … la liste des préjugés qui empêchent de
changer ses habitudes de consommation peut être longue. Et pourtant,
éviter d’acheter systématiquement du neuf ou de jeter des objets qui
pourraient encore servir, est à la portée de tous ! Et l’on a souvent
beaucoup plus à y gagner qu’il n’y parait.
La démarche
Nos objets ont plein d'avenirs !
En modifiant quelque peu nos habitudes de consommation, nous pouvons allonger considérablement la durée de vie de nos objets ce qui diminuera nos besoins en production et réduira notre quantité de déchets.
Concrètement : emprunter, louer, acheter d’occasion plutôt que d’acheter systématiquement du neuf, et réparer, donner, revendre, échanger plutôt que de jeter, permet d'optimiser l’utilisation de nos objets et reculer le plus tard possible le moment où il faudra s’en défaire. Et au-delà de freiner l’impact de notre consommation sur l’environnement, toutes ces actions sont très souvent source d’économies !
Pour s’y retrouver et adopter les bons réflexes, le Ministère de la Transition écologique et solidaire et l’ADEME ont créé longuevieauxobjets.gouv.fr, un site de conseils pratiques en tout genre, d’actualités, d’outils pour partager ses objets entre voisins ou encore diagnostiquer les pannes de ses appareils… Mais c’est également et surtout un annuaire grâce auquel, on peut identifier rapidement les professionnels les plus à même de répondre à son besoin, qu'il s'agisse de trouver une alternative à l'achat neuf ou une solution pour éviter de jeter ce qui pourrait encore être utile.
L’objectif à travers cet annuaire est de donner accès aux coordonnées du plus grand nombre de professionnels dont l'activité ou l’offre de service permet d’allonger la durée de vie des objets : des associations, des entreprises, des commerçants indépendants, des artisans, des collectivités, des enseignes de grande distribution, des plateformes digitales … Il ne s’agit pas pour autant de partenaires ayant fait l’objet d’un contrôle au préalable. Néanmoins certains d’entre eux, et plus précisément les Répar’Acteurs, signalés par un code couleur vert dans l’annuaire, ont adhéré à une démarche déployée par la Chambre des Métiers et de l’Artisanat avec le soutien de l’ADEME, qui salue la compétence, la savoir-faire et l’engagement des artisans mettant à l’honneur la réparation des biens et équipements avant tout remplacement par un produit neuf.
Et pour garantir une information la plus fiable, complète et à jour possible, les professionnels ont la possibilité de modifier, d’actualiser ou de créer directement en ligne, depuis l’annuaire, leur fiche descriptive.
Alors bonne visite et longue vie aux objets !
Découvrez Spareka, l'entreprise qui vous apprend à réparer vous même vos appareils ...
Le réseau "Repair café"
CLIQUER sur l'image pour accéder au site de Repair Café |
C’est quoi un Repair Café ?
Réparer ensemble, c’est l’idée des Repair Cafés dont l’entrée est ouverte à tous. Outils et matériel sont disponibles à l’endroit où est organisé le Repair Café, pour faire toutes les réparations possibles et imaginables. Vêtements, meubles, appareils électriques, bicyclettes, vaisselle, objets utiles, jouets, et autres. D’autre part sont présents dans le Repair Café des experts bénévoles, qui ont une connaissance et une compétence de la réparation dans toutes sortes de domaines.On y apporte des objets en mauvais état qu’on a chez soi. Et on se met à l’ouvrage avec les gens du métier. Il y a toujours quelque chose à apprendre au Repair Café. Ceux qui n’ont rien à réparer prennent un café ou un thé, ou aident à réparer un objet appartenant à un autre. On peut aussi toujours y trouver des idées à la table de lecture qui propose des ouvrages sur la réparation et le bricolage.
Il y a des centaines de Repair Cafés partout en Belgique, en France et en Suisse. Vous pouvez visiter un Repair Café près de chez vous, ou pourquoi pas, en organiser un vous-même ! Lisez aussi les règles internes du Repair Café.
Pourquoi un Repair Café ?
Nous autres, Européens, jetons énormément, également ce qui est à peine abîmé et serait parfaitement utilisable après une simple réparation. Mais pour nombre d’entre-nous, réparer n’est plus chose normale. Nous ne savons plus comment faire. Le savoir-faire en la matière est en voie de disparaître. Ceux et celles qui possèdent encore ces connaissances pratiques ne sont pas toujours appréciés à leur juste valeur dans nos sociétés, et en sont même souvent exclus malgré eux. Leur expérience n’est pas ou presque pas mise à profit.
Le Repair Café change la donne ! Ceux qui peut-être seraient autrement laissés pour compte retrouvent leur place. Un précieux savoir-faire se transmet. Les objets remis en état sont plus longtemps utilisables et ne sont plus jetés, réduisant la consommation de matières premières et de l’énergie nécessaires à la fabrication de nouveaux produits. Ce qui réduit aussi les émissions de CO2. Car fabriquer de nouveaux produits – et leur recyclage – produit du CO2.
Le Repair Café apprend aux gens à voir autrement ce qu’ils possèdent, et à en redécouvrir la valeur. Le Repair Café favorise un changement de mentalité, condition première à une société durable construite par tous.
Le Repair Café veut surtout être une expérience ludique, et gratifiante, pour des réparations qui s’avèrent souvent très simples. Venez et essayez !
Qui en a eu l’idée ?
Le Repair Café est une initiative de Martine Postma. Depuis 2007, elle s’investit dans la durabilité au niveau local de toutes les façons possibles. Le 18 octobre 2009, Martine a organisé le tout premier Repair Café à Amsterdam. C’était une réussite éclatante. Pour Martine, ce succès a été la raison pour créer la Fondation Repair Café. Depuis 2011, cette Fondation soutient des groupes locaux tant à l’intérieur qu’à l’extérieur qui veulent commencer leur propre Repair Café. En savoir plus sur la naissance du Repair Café? Lisez le livre (en néerlandais, pour l’instant) que Martine en a écrit. Ou invitez Martine pour donner une conférence dans votre entreprise ou organisation.
Un mouvement mondial
Tous les Repair Cafés se sont désormais réunis dans un mouvement mondial qui s’investit pour préserver dans notre société la connaissance et le savoir-faire de la réparation. En même temps, il lutte pour la fabrication des produits qui sont mieux réparables. Outre des Repair Cafés aux Pays-Bas, il y en a en Belgique, en Allemagne, en France, en Royaume-Uni, aux États-Unis et dans plusieurs pays partout dans le monde. Le Repair Café est même arrivé en Inde et au Japon !La Fondation Repair Café Internationale a deux partenaires en Belgique : Netwerk Bewust Verbruiken soutient la propagation du Repair Café en Flandre, Repair Together s’en occupe en Wallonie. Ces deux partenaires coopèrent à Bruxelles.
Les réparateurs professionnels n’ont-ils pas à craindre une concurrence ?
On pose parfois à la Fondation Repair Café la question de savoir si ces rencontres de réparation gratuite ne font pas concurrence aux réparateurs professionnels. La réponse est la suivante : bien au contraire! Les Repair Cafés organisés dans tout le pays visent à porter l’attention du public sur le fait que les choses sont réparables. Les visiteurs sont régulièrement réorientés vers les (rares) réparateurs (encore) en exercice.La plupart des clients du Repair Café ne sont pas ceux qui généralement vont chez les professionnels de réparation. Ils disent jeter généralement les choses cassées immédiatement, car les faire réparer coûte trop cher. Au Repair Café, ils découvrent qu’il y a des alternatives au tout-jetable.
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mardi 8 octobre 2019
Semaine des ressourceries du 7 au 13 octobre 2019
Cette semaine, du 7 au 13 octobre c’est la semaine des Ressourceries !
La cartographie des Ressourceries en France est consultable ici.
Le REFER (Réseau Francilien Réemploi) compte aujourd’hui 38 ressourceries, recycleries et acteurs du réemploi en région Île-de-France. C’est un réseau régional qui fédère et accompagne les ressourceries, les recycleries et les associations Emmaüs. Le Réseau National des Ressourceries est également un réseau inter-association.
[Ecouter émission à partir de 35' 30]
Le REFER (Réseau Francilien Réemploi) compte aujourd’hui 38 ressourceries, recycleries et acteurs du réemploi en région Île-de-France. C’est un réseau régional qui fédère et accompagne les ressourceries, les recycleries et les associations Emmaüs. Le Réseau National des Ressourceries est également un réseau inter-association.
[Ecouter émission à partir de 35' 30]
vendredi 12 avril 2019
Ferme Collective des Terres Rouges
Une histoire peu banale aujourd’hui : la constitution d’une ferme
collective à Ambert (Puy de Dôme). C'est surtout l’histoire d’un éleveur, François
Augrandenis, premier invité et initiateur de ce projet de Ferme des Terres rouges qui devrait définitivement pérenniser les activités agricoles à cet endroit grâce à la collecte en cours.
Présentation du Projet
Émission à réécouter sur France Inter, Carnets de Campagne du 11 avril 2019
Présentation du Projet
Émission à réécouter sur France Inter, Carnets de Campagne du 11 avril 2019
mardi 26 mars 2019
Ressourcerie et déchèterie : comment doper l’économie circulaire
La feuille de route pour l'économie circulaire donne une priorité à la
prévention et au réemploi des déchets. Comment les collectivités
peuvent-elles faire évoluer les ressourceries et les déchèteries pour
répondre à ces enjeux tout en optimisant leur gestion. Une journée
d'étude proposera d'appréhender ces thématiques le 25 juin prochain.
Au programme :
Plus de renseignements ici
Au programme :
- Projets législatifs et réglementaires : quelles conséquences pour les collectivités
- Réemploi, réutilisation et réparation, les territoires doivent adopter une stratégie
- Comment organiser et optimiser la gestion de nombreuses filières REP : textiles, DEE, DEA, DDS, jouets, articles de sport, de loisirs, de bricolage et de jardin etc.
- De quelle manière les collectivités investissent pour développer les ressourceries
- Quelles opportunités et innovations techniques pour les déchèteries : automatisation, contrôle d’accès, casiers au sol, déchèterie à plat ou mobile
Plus de renseignements ici
dimanche 23 décembre 2018
Ça casse, je répare
Aujourd'hui en France, seuls 44% des appareils électriques et électroniques qui tombent en panne sont réparés.
88% des Français changent de téléphone alors que leur téléphone marche encore.
Cette sur-consommation est néfaste pour la planète.
La fabrication et le transport de marchandises sont responsables de la moitié des émissions de dioxyde de carbone dans le monde (d'après le Commissariat général au développement durable).
Mais les pratiques et les mentalités évoluent de plus en plus. Les Français se mettent à réparer leurs appareils dans des "repair cafés" ou achètent des pièces de rechange sur Internet.
L'impression 3D permet aussi de fabriquer des pièces qui ne sont plus disponibles ailleurs.
"Avec ce type de démarches, on répare finalement. Plutôt que de vouloir tout jeter, tout changer, tout racheter" explique Olivier Guillou, le patron de l'entreprise Ideokub à Bordeaux, qui s'est lancé dans l'impression 3D de pièces détachées pour les particuliers.
La législation française a évolué aussi. Depuis 2015, l'obsolescence programmée est un délit passible de deux ans de prison.
Deux enquêtes ont d'ailleurs été ouvertes contre Apple et Epson (fabricant d'imprimantes). La justice les soupçonne de délibérément réduire la durée de vie de leurs appareils.
Le 1er janvier 2020, le gouvernement mettra en place un indice obligatoire de réparabilité. Tous les fabricants devront afficher si leurs produits sont réparables ou non.
"Ça casse, je répare", c'est un reportage de Géraldine Hallot.
Prise de son : Alexandre Abergel, Jean-André Gianecchini, François Rivalan.
Pour réécouter l'émission Interception de France Inter
Cette sur-consommation est néfaste pour la planète.
La fabrication et le transport de marchandises sont responsables de la moitié des émissions de dioxyde de carbone dans le monde (d'après le Commissariat général au développement durable).
Mais les pratiques et les mentalités évoluent de plus en plus. Les Français se mettent à réparer leurs appareils dans des "repair cafés" ou achètent des pièces de rechange sur Internet.
L'impression 3D permet aussi de fabriquer des pièces qui ne sont plus disponibles ailleurs.
"Avec ce type de démarches, on répare finalement. Plutôt que de vouloir tout jeter, tout changer, tout racheter" explique Olivier Guillou, le patron de l'entreprise Ideokub à Bordeaux, qui s'est lancé dans l'impression 3D de pièces détachées pour les particuliers.
La législation française a évolué aussi. Depuis 2015, l'obsolescence programmée est un délit passible de deux ans de prison.
Deux enquêtes ont d'ailleurs été ouvertes contre Apple et Epson (fabricant d'imprimantes). La justice les soupçonne de délibérément réduire la durée de vie de leurs appareils.
Le 1er janvier 2020, le gouvernement mettra en place un indice obligatoire de réparabilité. Tous les fabricants devront afficher si leurs produits sont réparables ou non.
"Ça casse, je répare", c'est un reportage de Géraldine Hallot.
Prise de son : Alexandre Abergel, Jean-André Gianecchini, François Rivalan.
Pour réécouter l'émission Interception de France Inter
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mardi 11 décembre 2018
En zone rurale et périurbaine, Rezo Pouce veut « mettre fin à la voiture en solitaire »
Rezo Pouce, un système d’auto-stop organisé, s’est installé dans 1
600 communes, proposant une alternative à « l’auto-solisme » et au
manque de transports en commun.
Rezo Pouce, un système d’auto-stop organisé, s’est installé dans 1 600 communes et propose une alternative à « l’auto-solisme » et au manque de transports en commun.
Cliquer sur l'image pour accéder à l'article |
Rezo Pouce, un système d’auto-stop organisé, s’est installé dans 1 600 communes et propose une alternative à « l’auto-solisme » et au manque de transports en commun.
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mercredi 10 octobre 2018
Déchets : le lent essor du réemploi solidaire serait-il menacé ?
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vendredi 23 février 2018
Manger mieux, bon et bio, en retrouvant le plaisir
de cuisiner, tel est l’objectif de la Grange aux savoir-faire. Un lieu
convivial où l’on apprend à faire son pain, sa bière ou son jambon.
Pratiquer la cueillette des plantes sauvages, brasser sa bière, fabriquer son pain, confectionner des petits plats sans gluten, fumer son jambon, découvrir des recettes simples et naturelles, s’initier à l’art des conserves, éviter le gaspillage… En créant, il y a un peu plus d’un an, la Grange aux savoir-faire, Guillaume Mignard ne pensait pas que ses ateliers rencontreraient un tel succès. Installé à Vallières-les-Grandes (Loir-et-Cher), entre vignobles et bords de Loire, ce lieu « dédié à l’échange et au partage » ne désemplit pas. Chaque week-end, des dizaines d’apprentis cuisiniers, retraités ou trentenaires, se bousculent pour participer aux différentes sessions organisées par cet ancien journaliste parisien reconverti, avec sa compagne, dans l’art culinaire.
« Les gens en ont marre de la bouffe industrielle et de tous ces plats préparés qui nous empoisonnent à petit feu », lance Guillaume Mignard. « Pour mieux manger et ne plus dépendre de ces produits toxiques vendus en grande surface, beaucoup sont prêts à consacrer du temps pour reprendre la main. En leur donnant des bons tuyaux et des petites recettes pour leur permettre de réaliser eux-mêmes leurs repas à partir des produits alimentaires du quotidien, nous les aidons à acquérir plus d’autonomie et à reprendre le pouvoir sur leur manière de s’alimenter. » Alors que toutes les enquêtes scientifiques menées sur le sujet établissent des liens statistiques entre la consommation des aliments dits ultra-transformés (plats cuisinés industriels) et des maladies telles que l’obésité, l’insuffisance cardiaque, l’hypertension, le diabète ou le cancer, l’initiative paraît salutaire.
Tout au long de l’année, la Grange aux savoir-faire organise une série de stages mettant aux prises des experts (boulangers, charcutiers, cuisiniers, glaneurs, pastiers...) et celles et ceux qui souhaitent apprendre, s’enrichir, se perfectionner, bref prendre du plaisir en réalisant et en mangeant bon, beau et fait maison. « La Grange est née d’une envie, celle d’explorer une alternative au modèle de production agro-alimentaire dominant », témoigne Guillaume Mignard. D’apprendre au contact de professionnels des tours de mains, des techniques, des recettes et des idées à tester sur place et à emporter chez soi.
« Notre situation géographique assez centrale nous permet d’accueillir des stagiaires venus de toute la France », poursuit Guillaume Mignard. Nichée en Val de Loire, entre Tours et Blois, La Grange est posée sur son vallon, à deux heures de Paris, Nantes et Bordeaux, dans une région qui prend ses racines dans une terre à forte tradition agricole. Un terroir dans lequel fourmillent les fermes bio et les projets alternatifs. « En offrant une vitrine aux formateurs locaux sur lesquels nous nous appuyons et en privilégiant les produits de la région, nous voulons être un point de convergence de toutes les initiatives locales. »
Le prix des ateliers varie entre 120€ et 240€, sachant que les participants ne repartent jamais les mains vides. Les plats amoureusement préparés seront partagés en famille ou avec les amis. Derrière les fourneaux, les ustensiles de cuisine et les recettes en tout genre, la Grange aux savoir-faire offre aussi un lieu d’apaisement qui laisse du temps au temps, celui du plaisir de faire-soi-même. Pour créer du lien entre producteurs et consommateurs, autour d’une même table, et pour favoriser l’échange entre les générations, la Grange aux savoir-faire organise aussi des journées à thème : « Légumes, on vous aime », « Cueillette et cuisine sauvage » et, pour les gastronomes en culottes courtes, des « goûters de héros », pour découvrir le plaisir de faire soi-même son sirop, son gâteau ou sa pâte à tartiner.
« Une fois rentrés chez eux, nos stagiaires nous envoient souvent des photos des petits plats qu’ils ont imaginés », raconte Guillaume Mignard. « Ils sont fiers et heureux d’avoir repris la main et de pratiquer ce que j’appellerai l’écologie de l’estomac. Tous nous disent qu’ils se sentent bien mieux dans leur tête et dans leur corps. » Cuisiner à partir de produits bruts, non transformés ? Une manière de réconcilier plaisir et santé.
Tél : 02 54 43 57 21 / 06 62 86 17 56
Mail : contact@lagrangeauxsavoirfaire.fr
Site : https://lagrangeauxsavoirfaire.fr/
Facebook : https://www.facebook.com/lagrangeauxsavoirfaire/
Guillaume Mignard, fondateur de ces ateliers, était l'invité de Carnet de Campagne.
Pratiquer la cueillette des plantes sauvages, brasser sa bière, fabriquer son pain, confectionner des petits plats sans gluten, fumer son jambon, découvrir des recettes simples et naturelles, s’initier à l’art des conserves, éviter le gaspillage… En créant, il y a un peu plus d’un an, la Grange aux savoir-faire, Guillaume Mignard ne pensait pas que ses ateliers rencontreraient un tel succès. Installé à Vallières-les-Grandes (Loir-et-Cher), entre vignobles et bords de Loire, ce lieu « dédié à l’échange et au partage » ne désemplit pas. Chaque week-end, des dizaines d’apprentis cuisiniers, retraités ou trentenaires, se bousculent pour participer aux différentes sessions organisées par cet ancien journaliste parisien reconverti, avec sa compagne, dans l’art culinaire.
« Les gens en ont marre de la bouffe industrielle et de tous ces plats préparés qui nous empoisonnent à petit feu », lance Guillaume Mignard. « Pour mieux manger et ne plus dépendre de ces produits toxiques vendus en grande surface, beaucoup sont prêts à consacrer du temps pour reprendre la main. En leur donnant des bons tuyaux et des petites recettes pour leur permettre de réaliser eux-mêmes leurs repas à partir des produits alimentaires du quotidien, nous les aidons à acquérir plus d’autonomie et à reprendre le pouvoir sur leur manière de s’alimenter. » Alors que toutes les enquêtes scientifiques menées sur le sujet établissent des liens statistiques entre la consommation des aliments dits ultra-transformés (plats cuisinés industriels) et des maladies telles que l’obésité, l’insuffisance cardiaque, l’hypertension, le diabète ou le cancer, l’initiative paraît salutaire.
Tout au long de l’année, la Grange aux savoir-faire organise une série de stages mettant aux prises des experts (boulangers, charcutiers, cuisiniers, glaneurs, pastiers...) et celles et ceux qui souhaitent apprendre, s’enrichir, se perfectionner, bref prendre du plaisir en réalisant et en mangeant bon, beau et fait maison. « La Grange est née d’une envie, celle d’explorer une alternative au modèle de production agro-alimentaire dominant », témoigne Guillaume Mignard. D’apprendre au contact de professionnels des tours de mains, des techniques, des recettes et des idées à tester sur place et à emporter chez soi.
« Notre situation géographique assez centrale nous permet d’accueillir des stagiaires venus de toute la France », poursuit Guillaume Mignard. Nichée en Val de Loire, entre Tours et Blois, La Grange est posée sur son vallon, à deux heures de Paris, Nantes et Bordeaux, dans une région qui prend ses racines dans une terre à forte tradition agricole. Un terroir dans lequel fourmillent les fermes bio et les projets alternatifs. « En offrant une vitrine aux formateurs locaux sur lesquels nous nous appuyons et en privilégiant les produits de la région, nous voulons être un point de convergence de toutes les initiatives locales. »
Le prix des ateliers varie entre 120€ et 240€, sachant que les participants ne repartent jamais les mains vides. Les plats amoureusement préparés seront partagés en famille ou avec les amis. Derrière les fourneaux, les ustensiles de cuisine et les recettes en tout genre, la Grange aux savoir-faire offre aussi un lieu d’apaisement qui laisse du temps au temps, celui du plaisir de faire-soi-même. Pour créer du lien entre producteurs et consommateurs, autour d’une même table, et pour favoriser l’échange entre les générations, la Grange aux savoir-faire organise aussi des journées à thème : « Légumes, on vous aime », « Cueillette et cuisine sauvage » et, pour les gastronomes en culottes courtes, des « goûters de héros », pour découvrir le plaisir de faire soi-même son sirop, son gâteau ou sa pâte à tartiner.
« Une fois rentrés chez eux, nos stagiaires nous envoient souvent des photos des petits plats qu’ils ont imaginés », raconte Guillaume Mignard. « Ils sont fiers et heureux d’avoir repris la main et de pratiquer ce que j’appellerai l’écologie de l’estomac. Tous nous disent qu’ils se sentent bien mieux dans leur tête et dans leur corps. » Cuisiner à partir de produits bruts, non transformés ? Une manière de réconcilier plaisir et santé.
Pour en savoir plus :
La Grange aux savoir-faire, 9 La Giberie, 41400 Vallières-les-Grandes.Tél : 02 54 43 57 21 / 06 62 86 17 56
Mail : contact@lagrangeauxsavoirfaire.fr
Site : https://lagrangeauxsavoirfaire.fr/
Facebook : https://www.facebook.com/lagrangeauxsavoirfaire/
Guillaume Mignard, fondateur de ces ateliers, était l'invité de Carnet de Campagne.
jeudi 1 février 2018
Le guide de création des lieux alternatifs est sorti !
Il est tout frais, il est tout beau, c’est le guide de création des lieux alternatifs. Il rassemble 19 exemples de lieux existants, 9 outils méthodologiques, des ressources et contacts… Autrement dit, 68 pages avec tous les outils pour démarrer la création d’un lieu alternatif que ce soit une cantine de quartier, un atelier vélo, un théâtre ou un bar associatif.
Vous voulez vous lancer dans l’aventure de la création d’un lieu ? Le guide est fait pour vous ! Vous y trouverez des exemples variés de lieux existants avec pour chacun leur fonctionnement, leur financement, leurs conseils etc. Les outils méthodologiques vous aideront par exemple à choisir un statut juridique, lancer un financement participatif ou communiquer sur les réseaux sociaux etc.
L’objectif est d’aider à développer partout des lieux permanents, gérés collectivement, ouvert au public et porteurs d’activités utiles socialement, écologiquement ou culturellement : points de vente locaux, ateliers de réparation, lieux culturels et de sociabilité, espaces partagés… Ces lieux peuvent aider à accélérer le développement des alternatives et les faire changer d’échelle pour qu’elles deviennent la norme.
Non seulement ces lieux permettent d’activer les alternatives, mais ils peuvent en outre devenir de formidables points d’appui pour le mouvement climat, car ils sont autant de locaux qui peuvent servir à organiser des réunions, des formations, des conférences, des ateliers de fabrication de matériel, etc., de quoi préparer des mobilisations citoyennes toujours plus massives partout sur nos territoires !
Cliquer sur l'image pour accéder au guide (PDF) |
Le guide est diffusé par les collectifs alternatiba, les partenaires du Collectif pour une transition citoyenne et divers lieux en France. Vous trouverez la liste complète tout en bas de cet article.
Enfin, cet ouvrage n’est qu’un début de réponse, car la multiplication des lieux alternatifs requiert d’autres actions : portes ouvertes, formations, communication commune, mutualisation, échange d’expériences, etc. Toute cette dynamique sera menée collectivement, bien au-delà de Alternatiba et débouchera sur de nouvelles initiatives.
mardi 7 novembre 2017
L’observatoire des Ressourceries édition 2017 est disponible !
La collecte des données pour l’Observatoire des Ressourceries s’est déroulée d’avril à juin dernier. 92% des Ressourceries en activité ont participé en répondant au questionnaire, nous les en remercions !
L’Observatoire des Ressourceries est aujourd’hui un outil important pour le réseau national. Il permet de rendre compte de l’impact des activités des Ressourceries sur le territoire et de promouvoir le secteur du réemploi et de la réutilisation.
L’Observatoire des Ressourceries est aujourd’hui un outil important pour le réseau national. Il permet de rendre compte de l’impact des activités des Ressourceries sur le territoire et de promouvoir le secteur du réemploi et de la réutilisation.
Les porteurs de projet (individuels, structures de l’ESS, collectivités territoriales), les Ressourceries, nos partenaires tels que l’ADEME peuvent alors en prendre connaissance et se rendre compte de ce que représente ce réseau professionnel reconnu.
Quelques chiffres clés (sur l’année 2016) :
– Près d’1 français sur 3 habite dans une commune couverte par un service de Ressourcerie
– Les Ressourceries comptabilisent 3079 salariés
– 40800 tonnes de déchets ont été collectées
– 36% de réemploi/réutilisation, 56% de recyclage, soit 92% de valorisation pour les DEA, D3E, TLC et autres encombrants
Nous vous invitons à découvrir plus en détails cette édition 2017 de l’Observatoire national des Ressourceries (document à télécharger en cliquant ici). N’hésitez pas à le diffuser dans vos structures et auprès de vos partenaires.
Bonne lecture !
samedi 21 octobre 2017
Demain (s) Mode(s) d'emploi (s)
Ça c'est passé aux Ecossolies :Pôle de coopération et d'innovation sociale
Cette année, Demain(s) Mode(s) d'Emploi(s) revient avec une thématique : l'alimentation et les circuits courts :
Nous somme de plus en plus nombreux à interroger notre rapport à la nourriture, que ce soit sous l’angle de l’environnement (manger local), de la santé (manger plus sain), du prix (juste rémunération des produits). C’est pourquoi la filière « alimentation et circuits-courts », est à la fois en pleine mutation et en fort développement. Elle doit faire face à 3 principaux défis :
- Augmenter la production agricole locale pour répondre à la demande
- Adapter les modèles logistiques aux circuits courts pour réduire leur coût environnemental et économique
- Développer de nouvelles formes de distribution
Vous avez une idée ou un projet sur cette thématique; et vous êtes partant pour le partager, le défricher et le faire grandir avec une équipe motivée ? Vous souhaitez simplement donner un coup de main à des initiatives innovantes ?
Pendant deux jours, rejoignez des entrepreneurs.euses, pro du secteur, salarié.e.s, étudiant.e.s... Profitez d'ateliers animés par des expert.e.s, d'un accompagnement par des mentors, de temps d'inspiration collectifs, découvrez des méthodologies créatives... Boostez votre projet, faites des rencontres et vivez une expérience intense !
Le + : Un jury se réunit à la fin du 2ème jour pour voter et décerner des prix : 10 000 € de dotations à se répartir entre les trois projets les plus prometteurs !
Cliquer pour accéder aux projets , équipes, Lauréats |
vendredi 13 octobre 2017
Quelle est la différence entre une ressourcerie et une recyclerie ?
Le terme de ressourcerie correspond à un cahier des charges précis, défini par le Réseau National des Ressourceries. Pour être nommée ressourcerie une structure doit : collecter des objets sans les sélectionner, les revaloriser, les redistribuer, et mener des actions de sensibilisation à l’environnement.
Les recycleries se distinguent par une collecte spécialisée, tout en poursuivant les mêmes objectifs de réemploi. Par exemple, une recyclerie pourra se spécialiser dans la collecte de vélo telle que le propose le réseau des ateliers d'auto réparation vélo l'heureux cyclage ou bien de matériaux particuliers comme la récupération de palettes par le groupement Ecopal
Voici une liste non exhautive des "ressourceries" de Loire Atlantique:
- La ressourcerie de l'île
- l'atelier du Retz emploi
- Recyclerie Nord Atlantique
- Ecocyclerie du vignoble nantais
- Trocantons
- Envie 44
- Stations services
- Emmaüs 44
- la boite à récup
Les recycleries se distinguent par une collecte spécialisée, tout en poursuivant les mêmes objectifs de réemploi. Par exemple, une recyclerie pourra se spécialiser dans la collecte de vélo telle que le propose le réseau des ateliers d'auto réparation vélo l'heureux cyclage ou bien de matériaux particuliers comme la récupération de palettes par le groupement Ecopal
Voici une liste non exhautive des "ressourceries" de Loire Atlantique:
- La ressourcerie de l'île
- l'atelier du Retz emploi
- Recyclerie Nord Atlantique
- Ecocyclerie du vignoble nantais
- Trocantons
- Envie 44
- Stations services
- Emmaüs 44
- la boite à récup
mercredi 11 octobre 2017
Atelier Velo participatif en cours de création: Re cyclo rit
Re cyclo rit un atelier en cours de création à (?) Couëron (Loire Atlantique) ... [à suivre !]
Cliquer sur l'image |
vendredi 22 septembre 2017
Réseau des ateliers vélo participatifs et solidaire
"L'HEUREUX CYCLAGE"
L’Heureux Cyclage est le réseau des Ateliers vélo participatifs et solidaires. Il a pour objet de promouvoir et valoriser l’activité des « Ateliers vélo ». Les Ateliers vélo se définissent par leurs activités de promotion active du vélo basées sur le réemploi de vélos inutilisés et l’apprentissage de la mécanique.
En appui technique, réglementaire et partage d'information , relevons de site WiKlou le " Wiki du Biclou"
cliquer sur l'image pour accéder au site |
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Libellés :
atelier auto-réparation,
Brico,
Ecoresponsabilité,
vélo
jeudi 21 septembre 2017
ATELIERS D'AUTO-RÉPARATION VÉLO
Cliquer sur l'image pour accéder à l'étude |
Synthèse de l'étude:
Recommandations de l'étude
Nous pouvons aussi saluer l'ouverture d'un nouvel atelier d'auto-réparation à Nantes ce 20 septembre 2017
Cliquer sur image pour accéder au site |
jeudi 6 juillet 2017
En projet à Nancy : Grande Épicerie Générale
LE PROJET
UN CONSTAT :
Aujourd’hui, en réponse aux enjeux écologiques, économiques et sociaux de nombreuses initiatives citoyennes naissent et se développent autour de nous. Elles ont en commun de proposer des alternatives, crédibles et durables, à des modèles qui se montrent à bout de souffle.
La grande distribution actuelle fait partie de ces modèles. Après avoir permis dans les années 70 la réduction des prix pour les acheteurs, elle perd aujourd’hui le consommateur au milieu de milliers de références, le rendant incertain de la qualité des produits qu’il achète. Ceux-ci sont-ils sains, goûteux? Sont-ils sans impacts sur l’environnement ? Le prix payé au producteur est-il juste ?
De l’autre côté du système, agriculteurs et autres petits producteurs ont de plus en plus de mal à vivre correctement de leur travail et, parfois, à garantir leur propre santé.
Les AMAP et d’autres formes de circuits courts permettent en partie de répondre à ces problématiques. Mais il est souvent nécessaire de s’approvisionner à différents endroits, à des prix souvent assez onéreux, mettant ainsi rapidement à mal les meilleures volontés. Nous souhaitons donc apporter une réponse qui garantisse à la fois le choix et la qualité, le tout à prix justes.
Comment ? En créant un super-marché collaboratif et coopératif à Nancy !
NOTRE SOLUTION :
L’ idée est simple : en achetant et décidant collectivement, nous consommerons mieux. Des initiatives similaires ont pu exister et fonctionner en France, mais l’une d’entre elles subsiste et se développe à New York depuis 1975. Elle fait depuis quelques années des émules partout dans le monde.
Dans notre super-marché, les membres seront non seulement propriétaires de la structure, mais devront également prendre part à son fonctionnement en donnant 3 heures de leur temps par mois. La logique vertueuse de notre projet est simple : en réduisant les coûts et les charges par rapport à un supermarché classique, nous pourrons réduire le prix de vente des produits, tout en rémunérant au prix juste les producteurs.
Nous voulons être un lieu où vous achetez vos bien de consommation courante, mais aussi un lieu de vie et d’échanges. Vous pourrez y nourrir non seulement votre corps, mais aussi vos réflexions, vos relations sociales et y donner du sens.
Le site du projet: https://www.grandeepiceriegenerale.fr/
L'émission:
mardi 27 juin 2017
Bienvenue à la quincaille rit à Cordemais
Ce lieu un peu atypique comme vous pouvez le penser, est né d'une histoire familiale qui a débutée en 1954. C'était à l'époque, principalement une forge et maréchalerie. En fermant les yeux je me souviens encore du bruit du marteau sur l'enclume et de l'odeur de la corne brûlée. Les tracteurs ayant ensuite remplacés les chevaux, la forge s'est transformée en quincaillerie.
Après plus de 60 ans au service des Cordemaisiens, l'évolution du commerce de proximité et les normes en tout genre nous ont contraints à imaginer une activité autre. Mon frère Serge DOCEUL, artiste peintre, né juste au dessus de la boutique, y expose encore aujourd'hui ses tableaux.
La quincaillerie familiale est aujourd'hui devenue "La Quincaillerie Rit", galerie d'art, boutique de créateurs et salon de thé. C'est un lieu qui se voudra convivial, où l'art et la création auront toute leur place.
mais aussi une scène musicale
Ouvrez grand vos yeux et vos oreilles et poussez avec nous la porte de la Quincaille Rit.
La Boutique est ouverte : du mercredi au dimanche de 9h00 à 12h30 et de 15h00 à 19h00 ( Fermée le lundi et le mardi)
Pour garder le lien :
Libellés :
Ateliers créatif,
Lien social
Pays/territoire :
44360 Cordemais, France
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