dimanche 23 décembre 2018

Ça casse, je répare

Aujourd'hui en France, seuls 44% des appareils électriques et électroniques qui tombent en panne sont réparés. 88% des Français changent de téléphone alors que leur téléphone marche encore.

Cette sur-consommation est néfaste pour la planète.
La fabrication et le transport de marchandises sont responsables de la moitié des émissions de dioxyde de carbone dans le monde (d'après le Commissariat général au développement durable).

 Mais les pratiques et les mentalités évoluent de plus en plus.  Les Français se mettent à réparer leurs appareils dans des "repair cafés" ou achètent des pièces de rechange sur Internet.
L'impression 3D permet aussi de fabriquer des pièces qui ne sont plus disponibles ailleurs.
"Avec ce type de démarches, on répare finalement. Plutôt que de vouloir tout jeter, tout changer, tout racheter" explique Olivier Guillou, le patron de l'entreprise Ideokub à Bordeaux, qui s'est lancé dans l'impression 3D de pièces détachées pour les particuliers.

La législation française a évolué aussi. Depuis 2015, l'obsolescence programmée est un délit passible de deux ans de prison.
Deux enquêtes ont d'ailleurs été ouvertes contre Apple et Epson (fabricant d'imprimantes).  La justice les soupçonne de délibérément réduire la durée de vie de leurs appareils.
Le 1er janvier 2020, le gouvernement mettra en place un indice obligatoire de réparabilité. Tous les fabricants devront afficher si leurs produits sont réparables ou non.
"Ça casse, je répare", c'est un reportage de Géraldine Hallot.
Prise de son : Alexandre Abergel, Jean-André Gianecchini, François Rivalan.

Pour réécouter l'émission Interception de France Inter

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